Neurofeedback et dyspraxie

Delphine Société Neurotraining • 8 novembre 2020
NEUROFEEDBACK ET DYSPRAXIE

Une praxie c’est un mouvement volontaire ayant pour but de faire une activité précise. C’est le résultat d’un apprentissage et non d’un reflexe ou d’une maturation motrice.

Le développement des praxies se fait entre 3 et 12 ans (période de croissance motrice). 
A 4 ans, les aires motrices primaires se développent et l’enfant est normalement capable de mimer en utilisant une partie de son corps comme objet. 
Entre 6 et 7 ans, les aires prémotrices se développent et l’enfant est en capacité à représenter les objets de façon symbolique, en fonction de leur utilisation.

La dyspraxie c’est donc un trouble de l’acquisition des séquences de mouvements qui aboutissent à la réalisation d’un geste orienté vers un but. On relève que très souvent ces difficultés sont corrélées avec le développement du langage.
Elle se caractérise par des atteintes de la planification, l’exécution et l’automatisation des gestes volontaires. 

C’est un trouble neurodéveloppemental (il touche les apprentissages), contrairement à l’apraxie qui touche les acquis.

La dyspraxie touche 5 à 6% des enfants et plus les garçons que les filles. Dans la majorité des cas, l’enfant dyspraxique a également un autre trouble (comorbidité) ; trouble du déficit de l’attention, trouble du spectre autistique, trouble des apprentissages ou trouble du langage.
  
  • Pourquoi évaluer la dyspraxie avec l’EEGq ?
- L’EEGQ va tout d’abord permettre une mesure quantifiable et des corrélations. Puis, dans le temps, de mesurer les progrès grâce aux réévaluations.
- Il peut aider à comprendre le niveau d’atteinte (permet d’obtenir de l’information sur les sous-types de dyspraxie et les comorbidités).
- Peut apporter de l’information pertinente afin de guider une approche complémentaire (psychomotricité, orthophonie, graphothérapie..).

  • Quel type d’informations va nous apporter l’EEGq ?
- La région touchée (nous savons que la planification se situe sur la zone frontale, l’exécution sur la zone centrale et l’automatisation, en occipital).
- Les fréquences impliquées.
- Le degré d’intensité.

  • Quels sont les différents profils ?
Les sujets ayant des problèmes de planification
- Région touchée : le cortex frontal (aires promoteurs)
- Les ondes impliquées : excès de delta et/ou de thêta
Plus rarement : carence de delta
- Comorbidité : TDAH , Troubles « dys », troubles dysexécutifs.

Les sujets ayant des problèmes de L’exécution
- Région touchée : le cortex sensori-moteur.
- Les ondes impliquées : carence d’ondes delta (diffus) ou excès de SMR et de bêta.
- Comorbidité : anxiété, opposition, hyperactivité & impulsivité, troubles des apprentissages (« dys »).

Les sujets ayant des problèmes d’automatisation
- Région touchée : le cervelet et ses projections corticales.
- Les ondes impliquées : excès de delta & thêta (régions postérieures et centrales).
ou : excès des ondes bêta (surtout en postérieur).
- Comorbidité : les « multidys », TDAH, TSA, anxiété et opposition.


  • L’entrainement en neurofeedback
Une fois le profil cérébral déterminé, grâce à la réalisation de l’électroencéphalogramme quantitatif les séances d’entrainements pourront commencer. Il s’agira, via un protocole « sur mesure », d’inhiber ou de renfoncer les ondes cérébrales responsables du déséquilibre.

Pour plus de détails, vous pouvez consulter l’onglet « neurofeedback » sur le site internet  neurotraining94.com

Neurofeedback et anxiété


  • Qu’est ce que l’anxiété ?

Dans son sens large, l’anxiété est « un état de trouble psychique causé par la crainte d’un danger ».

Dans son sens propre à la psychologie ; « l’anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques et des pensées anxieuses. Les différents troubles anxieux se distinguent par ce qui déclenche l’anxiété ainsi l’intensité et la durée des symptômes ».

L’anxiété peut être ressentie dans la tête comme dans le corps, mais les sensations sont différentes selon le type d’anxiété.


Les symptômes physiques :                                                      Les pensées anxieuses :

-Palpitations                                                                                    -Sensation de peur, panique et malaises

-Difficultés respiratoires                                                             -Inquiétude

-Sueurs (froides)                                                                           -Préoccupations

-Bouffées de chaleur                                                                  -Ruminations

-Tremblements                                                                               -Obsessions/fixation

-Etourdissements & vertiges                                                    -Doutes

-Nausées & maux de ventre                                                     -Craintes

-Tension musculaire                                                                     

-Douleurs & picotements.



  • Quels sont les différents types d’anxiété ?
  1. La phobie simple/spécifique. Elle se déclenche par contact avec ce qui fait peur (ex : araignées, hauteur..). Ce type d’anxiété apparaît généralement assez tôt (dans l’enfance ou l’adolescence).
  2. La phobie sociale. Se déclenche par une situation sociale (rencontrer de nouvelles personnes, socialiser avec un groupe ou faire une présentation orale).
  3. Le trouble panique. Les modalités de déclenchement ne sont pas identifiables. LE trouble panique survient généralement entre 24 et 50 ans et se caractérise par une intensité maximale atteinte en quelques minutes (sentiment de s’évanouir ou de mourir). Sa durée est d’1h maximum.
  4. Le trouble anxieux généralisé. Ici l’anxiété est presque toujours présente et touche à tout (ex : le futur, la santé, les relations, les finances..).
  5. Trouble obsessionnel compulsif, qui se caractérise par des obsessions ou des compulsions envahissantes et récurrentes et qui ont un lourd retentissement sur le comportement au quotidien.
  6. Trouble du stress post-traumatique, qui se manifeste chez des personnes ayant été confrontées à un événements traumatisant et qui provoque une détresse importante.



  • Quelles sont les causes de l’anxiété ?

Les troubles anxieux n’ont pas une cause unique ; c’est une combinaison de plusieurs facteurs qui entraine l’apparition des symptômes. Toutefois, on relève un certain nombre de facteurs de risque :

-L’hérédité

-La vulnérabilité biologique

-Les problèmes de santé (respiratoires ou thyroïdiens)

-L’abus/consommation/sevrage de certaines substances (caféine, stimulants, alcool)

-Le stress familial, social ou professionnel

-Des facteurs psychologiques (tempérament, persévérance..)


L’anxiété en chiffre

20% de la population va, un jour, développer un trouble anxieux (1 personne sur 5).

Touche 3 fois plus de femmes que d’hommes.

La majorité des personnes concernées a entre 25 et 44 ans.

10% de la population sera un jour touché par une phobie spécifique et 6% par un trouble anxieux généralisé.


  • Quelle est la différence entre le stress et l’anxiété ?

Si la frontière est ténue, on peut toutefois qu’on passe d’un simple stress à une anxiété lorsque :

-Ce sentiment ne disparait pas lorsque la situation revient à la normale

-Ce sentiment occasionne un niveau de détresse important

-Ce sentiment apparait sans raison

-Ce sentiment préoccupe continuellement la personne

-Ce sentiment empêche la personne de fonctionner et d’agir normalement


Le DSM-V recommande de poser les questions suivantes pour dépister els troubles anxieux :

«Au cours des 2 dernières semaines, à quel point vous vous êtes senti(e) gêné(e) par ces sensations ?

-Se sentir nerveux, anxieux, inquiet

-Se sentir paniqué ou être effrayé

-Avoir envie d’éviter des situations qui vous rendent anxieux

(NB : seul le professionnel de santé habilité est apte à faire ce diagnostic)


  • Pourquoi est-il important d’agir ?

Les conséquences de l’anxiété, à long terme, sont couteuses, avec des retombées à tous les niveaux :

-Sur le plan personnel (psychologique et physique)

-Sur le plan socio-familial

-Sur le plan professionnel/académique


  • Quel est l’apport du neurofeedback dans ce cadre ?

Le neurofeedback :

-Vise à calmer une activité anxieuse spontanée (qui génère une suractivation dans le cerveau)

-Cible le développement des ressources d’autorégulation émotionnelle

-Est normalement durable dans le temps

-Les gains peuvent être approfondis avec la « pratique » de l’autorégulation dans la vie quotidienne

-Peut être envisagée même s’il y a une médication en cours et/ou une psychothérapie.


  • Comment « évaluer » l’anxiété avec l’électroencéphalogramme quantitatif (EEGq) ?

Tout d’abord, l’EEGq permet une mesure objective  (résultats mesurables et quantifiables). Par ailleurs, dans la majorité des cas, il permet de préciser la nature de l’anxiété (en effet, une certaine manifestation fonctionnelle est liée à une ou des anomalie(s) précise(s) dans le cerveau.

Enfin, il peut apporter de l’information pertinente afin de guider une approche complémentaire (comme une psychothérapie, de l’hypnose, de la psychoéducation…).


L’évaluation par l’EEGq est :

Une évaluation cérébrale pour voir :

-La distribution de l’activité « électrique » dans le cerveau

-La quantité de cette activité comparée à la norme

-La connectivité entre les différentes régions cérébrales

-> ce qui permet d’identifier les anomalies cérébrales (région touchée, fréquences impliquées et degré d’intensité) ………et permet de faire le lien avec l’évaluation fonctionnelle de la personne sur le plan cognitif (attention, mémoire ..), moteur (hyperactivité, impulsivité..), émotionnel (anxiété, dépression..), sensoriel (douleurs, vertiges..) et sur le plan du sommeil (endormissement, réveil nocturne, récupération..).


L’ensemble de ces éléments permet de bien cerner le motif de consultation et donc de comprendre l’objectif d’entrainement.


  • Les différents profils observés

·        L’anxiété « classique » généralisée

Ici on est dans l’aspect émotionnel ; la personne est envahit par des sentiments anxieux inexpliqués.

A l’évaluation en EEGq, on retrouve ici un excès de haut-bêta (activité rapide) dans le cortex frontal droit.

·        L’anxiété « somatique »

Ici on se site sur un plan physiologique. Cette anxiété se manifeste par des palpitations cardiaques, des sueurs froides, des tensions, des douleurs.

A l’évaluation en EEGq, on trouve ici un excès de haut-bêta en occipital (arrière de la tête) ou sur le cortex sensorimoteur.

·        L’anxiété avec des « pensées intrusives »

Ces pensées se manifestent alors que la personne est en train de faire quelque chose et se dit, « je ne dois pas oublier.. », « je dois faire ca », « il faut que.. ».

A l’évaluation en EEGq, on trouve un excès de haut-bêta sur le cortex antérieur médian.

·        L’anxiété avec des « ruminations »

Si manifeste par une voix intérieure anxieuse, qui répète toujours les mêmes choses, souvent des pensées négatives sur nous même. Personne ayant souvent un problème d’estime de soi.

A l’évaluation en EEGq, on trouve un excès de haut-bêta sur le cortex frontal gauche.

·        L’anxiété « agitée »

Ici, les sentiments anxieux provoquent de l’agitation chez la personne, qui est très réactive à la moindre anxiété. Très souvent, ce profil inclut également de l’irritabilité et de l’hypersensibilité

A l’évaluation en EEGq, on trouve un excès de haut-bêta sur le cortex central médian.

·        L‘anxiété qui « déborde »

Elle se manifeste par des crises de nerf, personne très sensible et irritable, qui n’a aucune résistance au stress.

A l’évaluation en EEGq, on trouve un excès de haut-bêta sur en temporal bilatéral.

·        L’anxiété « ponctuelle »

Ce sont les profils ayant des difficultés à gérer leurs émotions, à se calmer lorsqu’ils sont soumis à du stress.

A l’évaluation en EEGq, on trouve un excès d’alpha sur le cortex frontal droit.

·        L’anxiété liée au « HPI »

On retrouve souvent de l’anxiété chez les enfants ou adolescents Haut Potentiel  Intellectuel ainsi que de l’hypersensibilité.

A l’évaluation en EEGq, on trouve 2 types de profil : une carence des ondes delta ; dans ce cas le sujet a tendance à être démotivé, peu satisfait.

Un excès de « bon bêta » ; ici la suractivation des bonnes ressources cognitives provoque des difficultés émotionnelles et comportementales.

·        L’anxiété liée au TDA/H « enfant »

Ici l’anxiété est un trouble « comorbide » fréquent. Il s’agit des enfants qui sont à la fois dans la lune et angoissés.

A l’évaluation en EEGq, on trouve à la fois le profil TDA/H enfant (ex : excès de thêta) et le profil anxieux selon la manifestation (ex : excès de haut-bêta sur le cortex frontal droit si c’est de l’anxiété « classique).

·        L’anxiété et le TDA chez l’adulte

Ici c’est l’adulte qui est désorganisé, déprimé et agité, parfois irritable.

A l’évaluation en EEGq, on trouve à la fois le profil TDA adulte (ex : excès d’alpha) et le profil anxieux selon la manifestation (très souvent excès de bon bêta).

·        L’anxiété de type « dépressif »

Se manifeste par des angoisses, des ruminations, de la léthargie, de l’anhédonie.

A l’évaluation en EEGq, on trouve un profil combiné avec un excès d’alpha frontal (profil dépressif) avec un profil d’anxiété selon la manifestation.

·        L’anxiété atypique « résonante »

Ce profil attribue une émotion ou une pensées négative et intense à des stimuli plutôt neutres/positifs

Ce sont par exemple les enfants qui ont eu un excellent résultat à un examen et du coup se sente mis sous pression pour le prochain, ou un adulte ayant eu une promotion et qui devient anxieux car il pense que ca va nuire à leur vie de famille.

A l’évaluation en EEGq, on trouve un excès de thêta ou d’alpha sur le cortex temporal bilatéral.


  • L’entrainement en neurofeedback

Une fois le profil cérébral déterminé, grâce à la réalisation de l’électroencéphalogramme quantitatif, les séances d’entrainements pourront commencer. Il s’agira, via un protocole « sur mesure », d’inhiber ou de renfoncer les ondes cérébrales responsables du déséquilibre.


Pour plus de détails, vous pouvez consulter l’onglet « neurofeedback » sur le site internet : neurotraining94.com



par Delphine Société Neurotraining 22 décembre 2023
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par Neurotraining94 1 mars 2021
Le Haut Potentiel Intellectuel, qu’est-ce que c’est ? Dans son sens propre à la psychologie, il s’agit d’une personne ayant un coefficient intellectuel (QI), supérieur à 130 . Le HPI n’est pas une maladie, ni une pathologie et encore moins un trouble. Il s’agit d’un fonctionnement atypique, hors norme, mais pas anormal. Il existe plusieurs types de HPI : L’élève performant : réussit scolairement et s’intègre bien (conformiste). C’est aussi un profil perfectionniste. L’élève autonome : réussit scolairement, a une grande confiance en lui et travail souvent de manière autodidacte (ne cherche pas l’approbation de l’adulte). L’élève efficace mais inhibé : a une faible estime de lui-même et cherche à passer inaperçu. Il a par ailleurs du mal à admettre ses capacités. Les résultats scolaires sont moyens à bons. L’élève à risque : est en permanence sur la défensive, en colère contre l’adulte car a le sentiment qu’on ne répond pas à ses besoins. A souvent le sentiment conscient ou inconscient d’être différent et a donc tendance à s‘isoler. Les résultats scolaires sont mauvais à moyens. L’élève provocateur/créatif : à l’inverse de l’élève performant, il ne veut surtout pas être conformiste. C’est un élève qui avance rapidement, s’ennuie, a un raisonnement divergeant avec une autre façon de voire et sentir le monde. Les résultats scolaires sont inconstants. L’élève doublement touché : il présente à la fois un HPI et un trouble d’apprentissage souvent de type neurodéveloppemental. Il est anxieux, manque de confiance en lui et est souvent hypersensible. Ses résultats scolaires sont nettement inférieurs à ses capacités. Ces différentes catégories sont toutefois non exhaustives, elles peuvent se chevaucher voire s’appliquer à des jeunes non forcément HPI. Si seulement 2 à 5% des enfants ont un haut potentiel, 1/3 d’entre eux est en échec scolaire. Quelles sont les causes du HPI ? - On relève un aspect générique prépondérant - Forte influence de l’environnement (scolaire et social) - Eléments intrinsèques à la personne (motivation, volonté) - Le sexe : 7 garçons pour 3 filles sont testées haut potentiel Quels sont les signes d’appel ? On retrouve souvent les mêmes caractéristiques, ils - Aiment interagir avec des adultes - Sont très curieux, posent beaucoup de questions - Développent des fonctions langagières très jeunes - Ont des intérêts pour certains sujets particuliers - Sont pourvus d’une grande sensibilité émotionnelle et sensorielle Quelles sont les caractéristiques associées au haut potentiel ? Le haut potentiel partage de nombreuses caractéristiques communes avec le trouble du spectre autistique (TSA), comme le manque de compétences sociales, l’isolement, le perfectionnisme ou encore la rigidité intellectuelle. A noter , en outre, qu’il y a 3 fois plus de diagnostic du syndrome d’Asperger chez les HPI que dans la population moyenne. Toutefois, il n’y a pas plus de TSA chez les HPI que dans la population moyenne. Il partage également plusieurs caractéristiques avec le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), qui peuvent pourtant paraitre contradictoires. En effet, certaines études montrent que les individus présentant un TDAH obtiennent des scores plus faibles aux tests de QI. Néanmoins, ils partagent plusieurs caractéristiques communes comme la grande sensibilité, le désintérêt pour les tâches répétitives, le rejet de l’injustice ou encore une certaine impulsivité. Quel est l'apport de l'évaluation EEGq dans ce domaine ? Il permet une mesure objectiv e et permet de corréler avec d’autres mesures, dont les scores de HPI (typiquement un excès d’ondes alpha en 12hz, sur le cortex sensorimoteur) On peut suivre l’évolution avec le temps Permet d’ apporter de l’information pertinente afin de guider vers une approche complémentaire du type psychothérapie, psychoéducation… Dans quel but ? : identifier les anomalies fonctionnelles (région touchée, fréquence impliquée et degré d’intensité), afin d’établir le protocole d’entrainement. Quels sont les différents profils ? Les HPI « yeux d’hibou » On l’appelle ainsi car à l’EEGq, c’est une activité très concentrée (excès de haut-alpha) sur 2 zones (C3&C4). Les HPI « PAF » Ces profils ont tendance à avoir des excès de haut-alpha et des carences de bas-alpha. Les hypersensibles (cas typique) Carence de delta (démotivation, peu de satisfaction à l’accomplissement d’une tâche, impulsivité). Excès de bon bêta-13 à 18Hz (permet la suractivation bonnes ressources cognitives mais entraine des difficultés émotionnelles et comportementales, de la sensibilité) A quoi sert l’entrainement en neurofeedback dans ce cadre ? Il ne va pas influencer sur le niveau de QI mais va permettre au cerveau de mieux fonctionner et par là d’améliorer la qualité de vie du sujet. Selon les profils, l’attention, la capacité d’autorégulation émotionnelle, l’impulsivité…pourront être améliorés. Pour en savoir plus sur la prise en charge en neurofeedback, nous vous invitons à consulter l’onglet «neurofeedback» sur le site internent : neurotraining94 .com
par Société Neurotraining94 1 mars 2021
Qu’est-ce qu'un TOC ? Le TOC se caractérise par des pensées , des pulsions , des images (obsessions) et/ou des comportements répétitifs ou des actes mentaux récurrents et persistants que la personne est amenée à accomplir, qui sont intrusifs et inappropriés et provoquent une anxiété ou une détresse marquée. Il est constitué de 4 éléments : un élément déclencheur , qui va amener une obsession , qui génère de l’anxiété et engendre une compulsion , qui « soulage » l’anxiété. L’élément déclencheur : il touche la sphère cognitive avec pensées intrusives, répétitives et envahissantes et la sphère comportementale avec des obsession répétitives et envahissantes (se laver les mains, vérifier, compter…), impossibles à inhiber. Le soulagement , quant à lui, est temporaire mais devient rapidement une dépendance. Ainsi, s’empêcher de faire la compulsion génère beaucoup de détresse. Actuellement , les modalités de traitement les plus répandues pour ce trouble sont le traitement pharmacologique avec des inhibiteurs de recapture de la sérotonine (IRS) et la thérapie cognitivo-comportementale ( TCC ). Le TOC en chiffres et ses causes : Environ 2% de la population va être touchée par un TOC 65% avant l’âge de 25 ans, 15% après l’âge de 35 ans Les causes d’apparition d’un TOC sont multiples. On relève des facteurs génétiques, des aspects développementaux, ou encore des éléments environnementaux Le TOC et le neurofeedback Les grands profils L’évaluation en EEGq permet de distingue 3 grands profils ; celui présentant un excès de bêta, celui présentant un excès de thêta et celui présentant un excès d’alpha. • L’excès de bêta Ce profil présent, en plus d’un TOC, de l’anxiété, de la rigidité, fixations, des obsessions, avec des difficultés d’inhibition. Ici, les régions touchées sont le cortex frontal médian (FCz) et le cortex préfrontal (FP1, Fp2, F7& F8) • Excès de thêta Ce profil présent, en plus d’un TOC, des atteintes des capacités inhibitrices et des atteintes attentionnelles. Ici, les régions touchées sont le cortex frontal (Fz) et les régions fronto-temproales (T3, T4, F7, F8, F3, F4). • Excès d’alpha Ce profil présent, en plus d’un TOC, des troubles de l’autorégulation émotionnelle, des atteintes attentionnelles et exécutives ainsi que des comportements d’évitement (capacité de dissociation) Ici, les régions touchées sont les régions fronto-temporales (T3, T4, F7, F8, F3, F4). Une fois le profil déterminé, un protocole d’entrainement sur mesure pourra être mis en place afin d’accompagner au mieux le sujet atteint d’un trouble obsessionnel compulsif. Pour en savoir plus sur les modalités d’entrainement en neurofeedback, nous vous invitons à visiter la page « neurofeedback » du site internent neurotraining94.com
par Delphine Société Neurotraining 21 janvier 2021
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14 octobre 2020
Le terme burn-out caractérise un état d’épuisement professionnel profond , empêchant le cerveau de fonctionner normalement. Ce terme est apparu pour la 1 ère fois en 1974, dans un article scientifique, mais ce n’est qu’en 2019 qu’il et a été reconnu comme maladie professionnelle ---------------------------------------------- Et concrètement qu’est-ce que le Burn-out ? C’est un état de fatigue physique, mentale et émotionnelle intense, qui semble insurmontable et qui entraine une impossibilité à fonctionner normalement dans le cadre professionnel. LES SYMPTOMES DU BURN-OUT - L es symptômes psychologiques Anxiété, inquiétude et insécurité Isolement social Démotivation constante Baisse de confiance en soi Sentiment d’être incompétent, de culpabilité, d’échec. Irritabilité, pessimisme, agressivité, colère, pleurs, frustration Désespoir et sentiment d’abandon Pensées suicidaires, dans les cas sévères. Les symptômes physiques Fatigue intense et persistante Nausées et troubles digestifs Douleurs diverses (migraine, maux de tête, courbatures ..) Problèmes de peau Insomnie et autres troubles du sommeil Perte ou gain de poids Hypertension Infections plus fréquentes (rhume, grippe, otite, sinusite..) Les symptômes cognitifs Difficultés à se concentrer Pertes de mémoire Difficultés à exercer un bon jugement Indécision, confusion, impatience Impossibilité à communiquer LE CHEMIN QUI MENE AU BURN-OUT - Un stress chronique , et qui s’étire sur une longue période. Il créait un déséquilibre entre la pression subie et les ressources dont la personne dispose pour l’affronter. Une charge de travail élevée , ou en tout cas la perception d’une charge de travail élevée. Des tensions dans le milieu professionnel (manque d’autonomie du salarié, peu associé aux prises de décisions liées à son travail, manque de reconnaissance, manque de soutien social entre collègue ou avec son supérieur, communication insuffisante...). COMMENT S'EN SORTIR ? Le repos seul ne suffit pas et il convient de t ravailler en profondeur sur les causes qui ont amené vers le burn-out. Une prise en charge en hypnothérapie, couplée avec du neurofeedback , est une solution appropriée et puissante pour s’en sortir mais également pour ne plus retomber dans le burn-out lorsqu’on est à nouveau confronté à une pression forte au travail. L’hypnose : va réduire l’anxiété, va aider à lâcher prise, mais va également traiter les distorsions cognitives responsables du manque d’estime de soi. Une fois ce travail mis en place, il sera également possible d’emmener la personne à se projeter vers un futur plus serein. Le neurofeedback : la réalisation de l’électroencéphalogramme quantitatif ( EEGq ) de la personne va permettre de comprendre la nature de l’épuisement car la fatigue et le stress peuvent avoir plusieurs origines, formes et manifestations. Il va nous renseigner sur où et à quelle fréquence les différents ondes cérébrales circulent dans le cortex. C'est lui qui va déterminer le protocole de remédiation. S'en suivra une prise en charge classique en neurofeedback telle qu'expliquée sur le site. LE BURN-OUT ET LES GRANDS PROFILS CEREBRAUX - L'EEGq réalisé avec le neurofeedback révèlent 4 grands profils : Les personnes avec une grande fatigue , caractérisée par un sentiment de léthargie de démotivation. Ici, dans le cerveau, on trouve une carence en ondes delta . Or cette onde anime beaucoup de différents réseaux et beaucoup de ressources cérébrales. Les personnes suractivées , c'est-à-dire les personnes qui ont du mal à se calmer pour s’activer de façon efficace. Ici, dans le cerveau, on trouve des excès de haut bêta . Les personnes qui sont en i ncapacité à être dans un état de calme et de repos . Ici on retrouve typiquement une carence d’alpha derrière la tête. Cette carence a pour conséquence de rendre bien souvent la personne irritable, hypersensible, encline à avoir des ruminations. Ici le cerveau est en incapacité à être au repos. Les personnes qui ont un trouble de l’attention . Là on est souvent en excès de thêta . La personne est dans un état d’épuisement et le thêta vient rajouter ces éléments de fatigue ressentis sur le plan cognitif (difficultés d’attention, difficulté dans la prise de décision, dans les fonctions exécutives, l’autorégulation comportementale...). Delphine MAGNE pour Neurotraining94
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